-Bonjour Kayla. D’abord, je tiens à te transmettre les remerciements de la part de nos lecteurs. Je sais bien que tu es au courant de leur gratitude pour tes enseignements, mais je tenais à te le dire quand même.
Bonjour Olésia. Oui je suis au courant des remerciements des lecteurs, je te remercie, toi aussi, mais surtout je vous remercie, vous les lecteurs, pour votre ouverture d’esprit et votre volonté d’aller plus loin dans votre quête spirituelle. Accueillez ma gratitude en vos cœurs.
-Je voulais que tu nous parles aujourd’hui, que tu nous explique comment écouter notre corps. On sait qu’on doit le faire, mais on ne le fait pas tous et pas toujours.
Oui. Je veux bien vous enseigner à ce propos. Pour la plupart d’entre vous, les êtres humains, il est difficile d’écouter votre propre corps et ce n’est pas parce que vous ne l’entendez pas. Ce n’est pas non plus parce que votre corps reste muet. La raison est bien plus simple : vous ne prenez pas le temps d’écouter votre corps. Il existe bien sûr d’autres raisons, mais il s’agit là de cas rares.
Sachez que chaque corps s’exprime, parle et fait des signes. Il y a tout simplement une nuance entre entendre et écouter. Vous entendez tous sans exception votre corps, mais vous ne l’écoutez pas. Prenez un exemple, lorsque vous avez faim, vous entendez votre corps vous dire « j’ai faim ». Vous reconnaissez cette faim, vous savez jusqu’où vous pouvez pousser cette faim, si vous pouvez attendre encore un quart d’heure ou une demi-heure avant de manger. Et là, non seulement vous entendez votre corps, mais vous l’écoutez aussi. Vous exécutez sa demande en lui donnant de la nourriture. Pareillement, vous écoutez votre corps lorsque vous avez soif, avez l’envie d’uriner, avez chaud ou froid, êtes fatigués et tous ses besoins de base ou besoins physiologiques. Mais, le corps ne s’exprime pas seulement lorsqu’il y un besoin basique.
Bien entendu, étant sur votre chemin spirituel, beaucoup d’entre vous avez appris à interpréter les expressions plus profondes de votre corps. Il faut comprendre qu’en tant que créatures divines, vous avez tous un corps muni des mêmes organes, ayant la même fonction et dans le même but. Vos corps ont tous des besoins physiologiques. Mais en tant qu’êtres divins vous-mêmes, en tant que créateurs vous-mêmes, vous créez votre propre corps à chaque instant de votre vie. Ce que je veux dire par là c’est que tout tourne autour de votre corps et ce tout participe à la création constante de votre corps. Votre corps se régénère constamment, donc il se crée et se recrée. Vous et tout ce qui vous entoure, participez à sa régénération, donc à sa création. Je parle bien sûr de vos pensées, vos émotions, les pensées et émotions des autres, les envies de votre égo, les influences d’égos vous entourant, vos pulsions, vos peurs, vos angoisses, vos culpabilités, ce que vous vous mangez et buvez, ce que vous respirez, tout ce qui entre en relation avec votre sainte trinité corps-âme-esprit car cette trinité est une et seule entité, c’est VOUS. (Lisez l’enseignement L’âme-Corps-Esprit vs l’ego). Ainsi, soit vous participez à sa régénération, soit, à sa destruction.
Si vous avez mal à un organe et que vous prenez une médicamentation quelconque pour soulager ce mal, cela vous soulagera sur le moment, certes car c’est le but du médicament en question. Mais cela faisant, vous ignorez votre corps, vous ne l’écoutez pas. Pourtant vous l’entendez. Il vous dit par exemple « Ecoute-moi, j’ai mal au foie! » Il commence toujours par un petit signe, cela peut être un petit élancement. Ce petit élancement, qui est une douleur à peine ressentie, comparativement à tout ce qui vous tracasse au quotidien, vous semble quelque chose de passager. Or, sans vous alarmer et donc porter une émotion de peur inutilement, vous devriez à ce moment prendre le temps d’écouter ce que votre corps a à vous dire. Petit à petit, cet élancement devient de plus en plus douloureux car vous ne l’avez pas pris au sérieux dès le début et se transforme en une douleur de plus en plus insistante. A ce moment, il est encore temps de considérer les expressions de votre corps. Et encore une fois, étant donné que vous êtes pris par tout ce qui vous préoccupe que vous préférez prendre un cachet qui vous balayera votre douleur afin que vous puissiez retourner à vos occupations. Cependant, il viendra un temps, où plus rien ne vous aidera, car cette fois-ci votre corps vous obligera à vous poser et à l’écouter en fin, créant ainsi une maladie. Si vous vous fermez à ce dernier cri d’alerte pensant que vous êtes punis par le sort, vous ne verrez pas ainsi la chance de vous guérir.
-Et la mort s’ensuivra.
Exactement. Mais même lorsqu’il y a maladie, il est encore temps d’écouter votre corps. Et si certains êtres humains n’ont pas peur de la mort, ils ont peur de la souffrance physique. Voilà donc pourquoi, avant d’en arriver à cela, il faut comprendre le langage de votre corps.
-Je suis sûre que chaque corps a son propre langage. Je veux dire que la même douleur ne voudra pas signifier la même chose chez deux personnes différentes.
Oui, c’est juste, Olésia. Quoi que cette douleur peut déclencher la même maladie chez ces deux êtres différents car les symptômes physiques seront identiques. Or, je vous parle ici de voir plus loin que les symptômes physiques, de voir la cause même de ces symptômes et douleurs. Elle est bien là cette différence.
-Eh bien justement : Comment le faire ?
Tu le fais déjà, Olésia, mais je comprends que tu veux que je réponde à ta question. Il n’y a pas de méthodes préétablies ou de règles. Il n’y a pas d’erreurs, non plus. Le plus important est de vous faire confiance dans vos ressentis, sans oublier de faire confiance à votre corps. Mais si je peux tout de même vous donner une méthode très simple, c’est celle-ci :
Lors de vos méditations adressez-vous à votre corps. Parlez-lui. Demandez-lui ce qu’il a à vous dire. Mais si vous avez déjà l’habitude de méditer régulièrement, vous faites énormément de bien à votre corps. Donc, lors de votre méditation, connectez-vous à votre corps, visualisez ou imaginez votre corps de l’intérieur, laissez les images venir à vous. Si vous ne voyez rien, ce n’est pas grave et n’est pas une nécessité. Il peut vous parler en sensations. Demandez-lui pourquoi vous avez une douleur qui persiste ou qui revient à tel ou tel endroit de votre corps et laissez-lui répondre. Il ne vous répondra pas peut-être pas tout de suite, et surtout, il ne vous répondra pas à voix haute. C’est donc une première étape : connexion à votre corps et communication avec votre corps.
La seconde étape vous semblera plus difficile, mais elle n’en est pas. Restez dans la simplicité, et n’essayez pas d’analyser. C’est lors de cette seconde étape que vous faire confiance est primordial. Cette deuxième étape consiste donc à rester à l’écoute de votre corps. Il se peut que pour la première fois, vous remarquerez que cette douleur revient suite à l’ingestion d’un aliment. Ou encore, suite à un comportement quelconque tel que la nervosité, la frustration, le stress, etc.
Et la troisième étape consiste d’apporter un changement à votre corps et de constater les résultats.
Mais tout au long de cette procédure, il ne faut surtout pas oublier de faire quelque chose de primordial.
-Laquelle ?
C’est bien sûr celle de s’aimer. Aimez-vous. Aimez votre corps car c’est le véhicule choisi par votre âme. Envoyez-vous des ondes positives, des ondes d’Amour. Si vous voulez guérir d’une maladie grave, cela demande énormément d’amour de votre part. Et la plupart d’entre vous allez me dire que vous vous aimez. Et pourtant, vous constaterez qu’à certains moments vous ne vous aimez pas assez. Lorsque vous vous laissez abattre par les évènements, lorsque vous vous entrainez dans le tourbillon du stress et de l’impatience, lorsque vous vous mettez en colère, lorsque vous vivez la peur que ce soit la peur du manque, la peur de demain, la peur de finir seul, etc., lorsque vous culpabiliser pour un tout et un rien, lorsque vous nourrissez des pensées négatives, lorsque vous vous nourrissez d’une certaine nourriture sachant très bien qu’elle pollue votre corps, bref, il y a tellement de fois dans une journée où vous manquez d’amour envers vous-même que le compte n’en finira pas. Vous avez le droit de vous aimer. Donnez-vous ce droit de vous aimer.
-Eh bien! Merci à toi Kayla.
Cela m’a fait plaisir, ma chère Olésia. N’oubliez pas que vous êtes aimés. Accueillez mon amour et soyez bénis, très chers lecteurs.
OlesiaMedium 