Bonjour très chers lecteurs,
Je vous propose quelques éclaircissements sur le deuil, comment traverser cette période au mieux possible, comment se détacher des émotions lourdes qui viennent avec, etc. Vous avez peut-être déjà passé par là. Peut-être êtes-vous en train d’en vivre un? Sûrement un jour, vous allez le vivre. Une chose est sûre, tout le monde le vivra un jour ou l’autre
Sur notre planète, si riche et diversifiée en cultures, le deuil ne se vit pas de la même façon. Certaines cultures chantent et dansent pour le défunt l’invitant joyeusement à ascensionner vers la lumière, alors que d’autres le pleurent et prient pour lui. Pensez-vous que les premiers aiment moins leurs chers êtres disparus que les deuxièmes? Non. C’est tout simplement inné dans ces deux cultures différentes, c’est tout simplement des façons de faire transmises de génération en génération.
Le deuil est une période remplie d’émotions de toutes les sortes. Certaines personnes ont même commencé à avoir peur de la mort après avoir perdu un être cher. Cette peur va jusqu’à la paranoïa comme si la mort les guettait à chaque coin de rue.
En nous quittant, l’être cher a laissé une place vide que nous nous empressons de remplir par la tristesse. Toute personne ayant perdu un être cher sait exactement ce sentiment, ce vide, ces émotions, ces peurs. Certaines personnes prennent la mort d’un être cher pour un abandon. Et le plus difficile, c’est certainement la perte de son propre enfant, c’est bien certain que dans ce cas, c’est une part de vous qui meurt.
Si le deuil est une période particulièrement difficile, c’est uniquement à cause d’une seule chose : l’illusion de la séparation. Pour vous, la personne décédée vous a quitté. Certes, elle n’est plus là physiquement. Mais elle est bel et bien là, mais sous une autre forme. Si vous êtes conscients, je dis bien conscients, du fait que l’être humain est avant tout une âme, donc n’est autre chose que de l’énergie, alors vous savez que cette énergie a tout simplement changé d’état.
« Je crois en une vie après la mort, tout simplement parce que l’énergie ne peut pas mourir; elle circule, se transforme et ne s’arrête jamais. »
A. Einstein
En plus des peurs liées à la mort, c’est le manque de la présence physique qui vous fait souffrir. Or l’âme d’un défunt est là plus qu’elle ne l’a jamais été de façon physique. Et vous pouvez même lui parler de façon télépathique. A ce propos, je vous invite à lire ma chronique « Peut-on déranger les morts ? ».
Ces peuples sur notre planète qui chantent et dansent dans la joie pour leurs défunts sont conscients de cela. Ils sont conscients que la séparation est une illusion, elle n’existe que dans nos esprits limités. Je ne vous dis pas de commencer à vous réjouir de la mort de la personne que vous aimiez. Je vous invite tout simplement à vivre cette période dans le détachement par rapport aux émotions négatives et la souffrance générées par ce décès.
L’autre illusion ou fausse croyance qui cause cette souffrance est l’illusion de notre séparation du Divin. En tant qu’êtres humains, non seulement nous croyons que nous sommes séparés l’un de l’autre, mais nous avons complétement oublié que nous sommes liés à la Source.
Comment surmonter le deuil ?
Premièrement, il faut conscientiser, et non pas intellectualiser, le fait que la séparation n’est que physique. La personne décédée restera toujours dans votre cœur. Le cœur est le siège de votre âme. Et deux âmes liées est le plus fort des liens jamais existé.
Deuxièmement, il faut conscientiser le fait que nous sommes une partie de la Source. Nous sommes donc tous divins. Pour cela, je vous suggère de vous connecter à la Source à tous les jours, dès votre réveil. En émettant l’intention à partir de votre cœur, unissez-vous à elle. Prenez cinq minutes pour le faire, vous verrez qu’à un moment donné cela vibrera en vous, que vous ressentirez cette union, vous ressentirez l’Amour.
Troisièmement, il faut accepter le fait que la personne est morte. Nous allons tous mourir, un jour ou l’autre parce que nous avons tous une date d’arrivée et une date de départ, et cela a été décidé par notre âme bien avant notre incarnation actuelle.
Accepter sa mort veut dire la laisser partir. C’est de lui dire « Va vers la Lumière ». Mais il faut le faire avec une sincérité. Si vous lui dites cela, tout en ressentant de la souffrance, vous ne lui permettez pas de partir. Vous la retenez ici et ne lui permettez pas de suivre son chemin. Vous retardez ainsi son évolution. Vous ne lui rendez donc pas la liberté. Aimer c’est laisser l’autre libre, même s’il s’agit de votre enfant. L’Amour inconditionnel n’est pas l’amour émotionnel. C’est l’Amour inconditionnel qui vous relie à tous et chacun, et même à ceux qui ne sont plus parmi nous. C’est l’amour émotionnel qui vous sépare de tous, surtout de vous-même, de votre propre âme, de votre divinité et votre magnificence.
En tant que médium, j’insiste sur le fait que l’âme doit rejoindre la Lumière. Ceci surtout pour les personnes décédées avant le 21 décembre 2015 car depuis, les âmes sont directement dirigées vers la Lumière. Depuis que la Terre a quitté la dimension dite 3d dés-unifiée, les âmes n’ont plus le choix, ou le libre arbitre, d’errer ici. Néanmoins, il reste bien entendu les âmes errantes encore. Elles auront toute l’aide nécessaire pour rejoindre la Lumière, que ce soit par des passeurs d’âmes ou encore par d’autres sources. Il faut comprendre, qu’étant donné que la Terre ascensionne, elle ne peut plus contenir des énergies basses, telles que les âmes errantes.
Quatrièmement, afin d’accepter la mort de quelqu’un, il faut reconnaitre et puis, libérer ses propres émotions, ses propres souffrances, ses propres peurs. Ce sont vos propres souffrances qui ne vous permettent pas d’accepter la mort d’une personne. Lorsque vous aurez pris conscience de vos souffrances, vos peurs et vos émotions, il vous faudra une petite période pour « digérer » tout cela. Ensuite, il faut libérer tout cela, s’en défaire.
Et c’est là que le processus du détachement commence. Lorsque je dis détachement, je parle bien-sûr du détachement émotionnel, mais aussi du détachement matériel. En d’autres mots, si vous êtes du genre à garder les choses ayant appartenues au défunt, à regarder ses photos constamment, à remémorer le passé, suite à cette prise de conscience, il faut commencer à se détacher de tout cela car tout cela, ne fera pas revenir l’être cher à la vie.
La souffrance fait partie du non-amour de soi. Si vous vous aimez, vous ne pouvez-vous permettre de souffrir. S’aimer ce n’est pas être égoïste. Être égoïste n’est pas s’aimer, c’est aimer son égo. S’aimer c’est donner le droit d’être heureux. C’est de libérer toutes ces souffrances avec lesquelles nous sabotons notre vie. Est-ce que vous vous aimez?
Il existe des groupes d’entraide pour le deuil, allez vers ces groupes. Sortez de chez vous. Vivez. Je connais des personnes qui vivent leur deuil depuis dix ans. Si vous êtes dans un cas semblable, souvenez-vous que votre vie passe pendant ce temps-là.
Sur ce je vous dis à la prochaine chronique
Je vous aime
Olésia